Les gnomes

Publié le 16/11/2019 à 21:40 par wiccanlife Tags : image sur bonne vie blog monde homme photo fond belle article amis femme prix société animaux argent dieu nature air femmes centre
Les Gnomes.
Les gnomes forment une variété de nains souterrains douées d'une grande sagesse. Selon les étymologuies le plus souvent avancées, "gnomes" vient en effet du bas-latin gnomus et du grec gnosis, "connaissance". L'Oxford English Dictionary suggère quant à lui une élision de genomus, "qui vit dans la terre". Huyen et Poortvliet rapportent qu'en l'an 1200 un Suédois du nom de Frederik Ugarph découvrit, au fond d'une cabane de pêcheurs, une statuette en bois polychrome de quinze centimètres de haut sur le socle de laquelle on pouvait lire l'inscription : "GNOME, grandeur nature". Cette statuette appartient à la collection particulière de la famille Oliv, à Uppsala. Les même auteurs citent le témoignage d'un sergent retraité des légions romaines, Pblius Octavus, retiré dans la région de Leyde, aux Pays-Bas, qui en 470 notait dans son journal : "Aujourd'hui, j'ai vu de mes yeux un homme en miniature. Il portait un bonnet rouge et une chemise bleue. Il avait une barbe blanche et un pantalon vert. Il m'a dit qu'il habitait notre région depuis une vaingtaine d'années seulement. Il parlait notre langue, mêlée de mots étrangers... Depuis, je lui ai parlé plusieurs fois. Il m'a dit qu'il descendait de la race des kuwald, mot qui m'est inconnu, et m'a affirmé qu'elle était peu nombreuse ici-bas. Sa boisson favorite est le lait. A plusieurs reprises, je l'ai vu guérir en deux jours le bétail malade.
Ismaël Mérindol, dans son Traité de Faërie publié en 1466, fait allusion à un vieux gnome rencontré a Prague à la fin de sa vie terrestre, qui lui livra une somme de connaissances telle que notre auteur ne put en divulguer qu'un infime dans son fameux ouvrage -c'est à cette source, demeurée pratiquement inédite à ce jour, puisque le seul exemplaire conservé se trouve dans les fonds secret de la Bibliothèque nationale de Prague, que s'abreuvèrent de nombreux mages, savants et artistes, notamment Léonard de Vinci, qui cite dans ses notes Ismaël Mérindol comme l'un de ses maïtres. En 1580, dans son traité intitulé De Hominibus Parvissimis, "Des hommes les plus petits", Wilhelm J. Wunderlich raconte qu'à son époque il existait encore des gnomes, vivant depuis mille ans en sein d'une société égalitaire, ne connaissant ni riches ni pauvres, gouvernée toutefois par un roi élu par la communauté des gnomes.


La terre, élément vital des gnomes.

Pour la cabaliste, les gnomes sont des esprits élémentaires composés des plus subtiles parties de la terre, dont ils habitent les entrailles. Paracelse, dans son célèbre traité consacré aux Elémentaux, explique à ce sujet : "Ils en est ainsi des gnomes des montagnes ; la terre leur sert d'air et est leur élément vital : car toute chose vit dans son élément vital ; cela signifie que toute chose y habite, y marche et s'y tient debout. Ainsi la terre n'est-elle rien d'autre que l'élément vital des nains des montagnes : puisque, comme un esprit, ils traversent des murs intacts, des rochers et des pierres, (...) cela revient à dire que la montagne, la terre et les rochers les gênent aussi peu dans leur marche que l'air nous gêne dans la nôtre. Marcher entouré d'air sans qu'il puisse nous faire obstacle est pour nous chose aussi insignifiante que le sont pour eux les rochers et les falaises."
Collin de Plancy rapporte que la terre "est presque jusqu'au centre remplie de gnomes, gens de petites stature, gardiens des trésors, des mines et des pierreries. Ils aiment les hommes, sont ingénieux et faciles à gouverner. Ils fournissent aux cabalistes tout l'argent qui leur est nécessaire et ne demandent guère, pour prix de leurs services, que la gloire d'être commandés. Les gnomides, leurs femmes, sont petites mais agréable, et vêtues d'une manière fort curieuse. Les gnomes vivent et meurent à peu près comme les hommes ; ils ont des villes et se rassemblent en sociétés. Les cabalistes prétendent que ces bruits qu'on entendait, au rapport d'Aristode, dans certaines îles, où pourtant on ne voyait personne, n'étaient autre chose que les réjouissances et les fêtes de noces de quelque gnome. Ils ont une âme mortelle ; mais ilspeuvent se procurer l'immortalité en contractant des alliances avec les hommes."
Karl Grün écrit de son côté : "Dans la cabalistique juive, le gnome connaît les secrets de la terre ; il anime les plantes et les animaux ; dès qu'il les quitte, l'être meurt. (...) A l'origine, le gnome n'a qu'un pied. Sa femme , la gnomide, encore plus petite que lui, admirablement belle, superbement vêtut, marche en silence : on n'entend que le bruit des ses pantoufles, dont l'une est en émeraude et l'autre, en rubis. Non seulement les gnomes sont de petite taille, mais ils peuvent encore être de proportions infimes, car ils passent à travers les fissures du sol, dans les grottes cristallines, où pendent des stalactites vertes. Ils sommeillent légèrement sous des voûtes d'or et d'argent. La gnomide est plutôt préposée à la garde des pierres fines."


Les gardiens des trésors.

Les gnomes sont également les gardiens des trésors enfouis dans la terre, comme le rappelle Paracelse : Dieu institue des gardiens de la nature pour surveiller toute chose, et ne laisse rien sans surveillance. C'est ainsi que les gnomes, les pygmées, les mânes gardent les trésors de la terre, c'est-à-dire les métaux et autres choses semblables. Car là où ils sont se trouvent des trésors concidérables, en énormes quantités, que ces êtres gardent, tiennent cachés et dérobés à nos regards, afin qu'on ne les découvre point avant que le temps n'en soit venu. Lorsqu'on les trouve, on dit : "Jadis vivaient ici les nains de la montagne, les gnomes, mais ce temps est maintenant révolu" ; ce qui revient à dire que le temps est venu de révéler ces richesses. Car les trésors de la terre sont répartis de telle façon que, depuis la genèse du monde, l'on trouve peu à peu les métaux, l'argent, l'or, le fer, etc., et que ces êtres les gardent et les surveillent afin qu'ils ne soient pas découverts en une fois, mais les uns après les autres, peu à peu, tantôt dans un pays, tantôt dans un autre : ainsi les mines se déplacent-elles avec le temps, et de pays en pays, en se répartissant chronologiquement du premier jour jusqu'au dernier." On dit aussi que les gnomes sont préposés à la germination des plantes et à la bonne santé des racines des arbres. Selon certains textes du Talmud et de la Cabale hébraïque, un gnome aurait aidé à édifier le temple de Salomon.


Les gnomes et les démons de l'enfer.

Pour l'abbé Montfaucon de Villars, le voisinage souterrain des gnomes avec les démons de l'enfer les pousse parfois à renier leur antique alliance avec les hommes et à refuser l'immortalité de l'âme humaine, devenant ainsi complices du diable : "Ces gnomes, effrayés des hurlements des diables qu'ils entendent dans le centre de la terre, aiment mieux demeurer mortels que courir le risque d'être ainsi tourmentés s'ils acquéraient l'immortalité. De là vient que ces gnomes et les démons leurs voisins ont assez de commerce. Ceux-ci persuadent les gnomes, naturellement très amis de l'homme, que c'est lui rendre un fort grand service, et le délivrer d'un grand péril, que de l'obliger à renoncer à son immortalité. Ils s'engagent pour cela, à fournir à celui à qui ils peuvent persuader cette renonciation tout l'argent qu'il demande ; de détourner les danger qui pourraient menacer sa vie durant un certain temps, ou telle autre condition qu'il plaît à celui qui fait ce malheureux pacte : ainsi le diable, le méchant qu'il est, par l'entremise de ce gnome, fait devenir mortelle l'âme de cet homme, et la prive du droit de la vie éternelle."
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